Plaque commémorative : erreur d’appréciation ou excès de zèle?

Le fait est là et il a pris de l’ampleur malgré l’indignation du président de la République.  Béji Caïd Essebsi n’a pas caché cela devant la plaque inaugurale de la place Chokri Belaïd des droits de l’Homme, inaugurée  à l’occasion de la 4ème commémoration de l’assassinat du martyr.
Selon une source de la présidence, le chef de l’Etat a ordonné le remplacement immédiat de la plaque « scandaleuse » par une autre digne du martyr Chokri Belaid.
Notons que la photo de la plaque inaugurale s’est répandue dans la soirée du lundi comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Les internautes se sont plaints de voir le nom du chef de l’Etat gravé en lettres d’or et en gras sur la plaque alors que le nom du martyr Chokri Belaid était beaucoup plus petite mis à part l’utilisation de la couleur noire.
Les internautes et les composantes de la société civile ont cru donc que c’était le président de la République qui avait exigé à ce que son nom soit gravé de la sorte. Sauf qu’en réalité, il s’est avéré que c’était les services concernés de la municipalité et du gouvernorat de Tunis qui avaient choisi cette façon pour exprimer, peut être, leur entière loyauté à Beji Caid Essebsi. Des comportements et des pratiques qui nous font rappeler celles de l’ancien régime. Bref, on ne naît pas esclave on le devient!
Un excès de zèle assassin!

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