PLF 2020 : le budget de l’État en hausse par rapport à 2019

A deux semaines seulement de sa soumission à la commission des Finances de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), le projet de loi de Finances 2020 n’a pas suffisamment été abordé sur la scène médiatique compte tenu du contexte électoral.
Le ministère des Finances a fourni, ce lundi 30 septembre 2019, le montant de l’enveloppe totale qui sera débloquée au titre de l’année 2020 : 47 milliards de dinars. On note, de ce fait, une augmentation de 7 milliards de dinars par rapport à 2019, où le budget total de l’Etat a atteint exactement 40,741 milliards de dinars (+17,5 points, environ).
Le ministère a réitéré, par la même occasion, l’objectif de réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB. D’ailleurs, il a souligné l’importance de poursuivre sur cette voie, affirmant que le déficit va atteindre, en 2019, 3,9% du PIB. Idem pour la dette publique : le département des Finances estime qu’il est impossible de poursuivre avec une dette supérieure à 70% du PIB.
On ignore encore quelles seront les mesures apportées par le projet de loi de Finances 2020 en matière de fiscalité, de subvention et autres dossiers brûlants. Pour l’heure, le gouvernement n’a fourni aucun détail hormis quelques données sur le déficit budgétaire et la dette publique. Par souci de transparence, il est important d’exposer le projet de loi afin que les citoyens sachent à quoi ils devraient s’attendre l’année prochaine.
A titre d’information, le projet de loi de Finances doit être adopté en Conseil des ministres avant d’être soumis à l’ARP avant le 15 octobre 2019, et ce selon les délais constitutionnels. Une fois chose faite, la commission parlementaire des Finances va examiner le texte pour, par la suite, l’envoyer aux députés pour un examen en plénière. Le tout doit être finalisé avant le 10 décembre 2019, toujours sur la base des délais fixés par la Constitution.

Related posts

Sousse accueille une croisière française avec 165 passagers à bord

Adel Chouari, DG du RNE dévoile « RNE Corporate » et une série de nouveautés

Nouvelles règles d’origine : une révolution silencieuse pour le commerce extérieur ?