C’est ce vendredi 17 novembre 2023 que les députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) vont entamer l’examen, en plénière, du projet de loi de Finances 2024. Comme le veut la tradition, le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, s’est présenté avec son équipe gouvernementale ce matin pour défendre le texte en question.
C’était l’occasion de revenir sur certains points relatifs à l’économie nationale qui traverse une crise sans précédent: séquelles de la COVID-19, les répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine… Malgré ces facteurs, selon Hachani, l’activité économique s’est améliorée, et ce grâce, notamment, à l’amélioration de la valeur ajoutée du secteur tertiaire.
Idem pour les secteurs du transport, de l’informatique et de la communication. Aussi, le taux de croissance devrait avoisiner les 3% en 2024 d’après le Chef du gouvernement. Concernant le projet de loi de Finances 2024, il souligne qu’il s’inscrit dans l’optique de la poursuite des réformes. Ces dernières, rappelle-t-il, devraient permettre d’équilibrer les finances publiques, d’instaurer une justice fiscale et de lutter contre l’évasion fiscale.
Dans ce même ordre d’idées, Hachani a indiqué que le projet de loi de Finances va instaurer, s’il est adopté, des avantages fiscaux destinés aux secteurs prometteurs, à l’instar des investissements dans les énergies renouvelables et l’économie verte, bleue et circulaire.
Tous ces objectifs ambitieux – parmi d’autres -, poursuit-il, s’inscrivent dans l’optique de la vision 2035 de la Tunisie. Au total, le projet de loi de Finances 2024 tourne autour de 6 axes:
- Le développement régional et l’aménagement territorial inclusif
- La justice sociale pour garantir la cohésion sociale
- La valorisation du capital humain en tant que base du développement durable
- L’économie du savoir en tant que motrice de l’innovation
- L’économie concurrentielle basée sur l’initiative privée
- L’économie verte, adaptée aux changements climatiques