Le ministère américain de l’Agriculture vient d’octroyer une enveloppe budgétaire de 24,85 millions de dollars pour soutenir ce chaînon de l’économie tunisienne. La manne, annoncée par l’ambassade américaine à Tunis, s’inscrit dans le cadre du programme Food for Progress (Ffpr), un dispositif visant à promouvoir le développement agricole dans les pays en développement.
Un plan d’action sur cinq ans
Ce programme quinquennal a pour objectif de propulser la production de dattes tunisiennes à de nouveaux sommets. En misant sur la modernisation des techniques agricoles traditionnelles des oasis, les États-Unis entendent renforcer la compétitivité de ce produit emblématique de l’agriculture tunisienne.
Au cœur de ce plan d’action, se retrouvent des mesures concrètes pour améliorer la gestion de l’eau et de l’irrigation, des formations pour optimiser les rendements et développer de nouvelles compétences chez les agriculteurs, ainsi que des actions ciblées pour faciliter l’accès au marché américain, un débouché prometteur pour les dattes tunisiennes.
L’ambassadeur américain en Tunisie, Joey Hood, s’est félicité de ce partenariat fructueux entre les deux pays. « La Tunisie continue de séduire les palais du monde entier grâce à la qualité exceptionnelle de ses produits agricoles. L’huile d’olive tunisienne a déjà conquis le cœur des consommateurs américains et nous sommes convaincus que les dattes tunisiennes suivront le même chemin », a-t-il déclaré.
Des résultats tangibles pour les agriculteurs tunisiens
Au-delà du soutien à une filière spécifique, le programme Food for Progress a pour ambition de contribuer au développement global du secteur agricole national. En investissant dans la formation, l’infrastructure et le développement de chaînes de valeur, ce programme vise à améliorer les conditions de vie des agriculteurs et à renforcer la sécurité alimentaire du pays.
Les précédentes éditions du programme Food for Progress ont déjà permis d’obtenir des résultats concrets sur le terrain. Des milliers d’agriculteurs ont bénéficié de formations en santé animale et végétale, des infrastructures rurales ont été améliorées et de nouvelles coopératives ont vu le jour, favorisant ainsi l’émergence d’une agriculture plus moderne et plus compétitive.