L’annonce de la hausse des prix de l’alcool a beaucoup fait jaser et a provoqué une grande polémique. Le ministère des Finances a réagi à travers un communiqué, dans lequel il a affirmé que l’augmentation ne concerne que l’alcool éthylique, qui est la matière première pour la production des boissons alcoolisées produites sur le sol national. Ainsi, selon le ministère, cette hausse ne touchera pas les autres boissons alcoolisées, à savoir le vin, la bière et les alcools importés.
L’institution poursuit en déclarant que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre la contrebande et la hausse des ventes des produits alcoolisés sur le marché parallèle.
Par ailleurs, le ministère des Finances a fait part d’une baisse « remarquable » de la contrebande, accompagnée d’une hausse des revenus des droits de consommation. Il a également souligné l’augmentation de la consommation des alcools forts, produits en Tunisie, au détriment de la bière et du vin. Des secteurs qui, selon le ministère, emploient des milliers de tunisiens, d’industriels et d’agriculteurs.
Le ministère a déclaré, à la fin, que cette mesure permettra de rendre l’alcool local plus compétitif face aux produits importés.