
Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA.
La corruption et la contrebande pèsent lourdement sur le port de Radès, malgré les efforts des autorités de limiter ces deux phénomènes. Ce même port constitue un véritable frein à l’exportation et à l’économie nationale, selon Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union Tunisienne d’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA).
« En apportant des solutions concrètes en vue d’une meilleure gestion du port de Radès, l’Etat pourra récupérer 900 millions de dinars. C’est une étude très sérieuse qui le prouve », a-t-elle assuré dans une déclaration à la presse ce mardi 26 décembre 2017. La présidente a aussi rappelé que l’UTICA a toujours appelé à la mise en place de solutions au profit du port qui, souligne-t-elle, ne répond pas aux normes internationales.