Le port de Radès fait perdre à la collectivité nationale 300 millions de dollars par an à cause des défaillances enregistrées à partir de 3 défauts majeurs selon l’étude élaborée par la Banque mondiale.
L’encombrement des postes d’accostage des bateaux le long des quais provoque une liste d’attente de plusieurs bateaux en rade, durant plusieurs jours avant de pouvoir débarquer leurs marchandises. Il fallait alors dédommager les armateurs pour chaque jour de retard.
Les importateurs doivent payer les frais de stationnement pour les marchandises en attente de dédouanement, proportionnellement au nombre de jours de retard et au poids des marchandises.
Enfin, les containers mettent plusieurs jours à être traités, ce qui engendre des frais élevés supplémentaires.
Tout cela en raison de la complexité et de la lenteur des formalités administratives et de l’encombrement des quais, mais aussi du manque d’équipement de la part de la STAM et de la désorganisation qui règne dans l’enceinte du port.
Plusieurs décisions ont été déjà prises en 2014 pour améliorer la situation et la gestion du port, d’autres interviendront en 2015-2016 dont la construction de deux nouveaux quais 8 et 9 pour l’extension de la capacité du port de Radès, l’aménagement d’un nouvel espace destiné à la logistique à proximité immédiate avec une superficie de 50 ha pour réduire l’encombrement soit un investissement, de 50 MD, ainsi que l’acquisition de nouveaux engins de manutention pour un montant de 160 MD.
L’amélioration du contrôle par l’installation d’un système de surveillance électronique en raison de la multiplicité des vols, ainsi que l’instauration d’un fonctionnement du port 24 h sur 24h. Il y a eu également séparation du traitement des containers de celui des remorques (Roll on Roll-off. Il y a lieu d’espérer qu’au bout de deux ans, il y aura des gains de compétitivité au port de Radès au profit de l’économie tunisienne.