C’est dans le but d’identifier et de répertorier tous les problèmes qui entravent la réalisation des projets aussi bien publics que privés que le gouvernement tunisien a lancé un inventaire exhaustif, c’est ce qu’a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué rendu public jeudi 07 novembre.
Cet inventaire, explique-t-on, sera sous forme d’un examen des textes juridiques en rapport avec la réalisation des projets précités. Examen qui aboutira à la proposition de mesures appropriées permettant de remédier à la situation, ajoute le même communiqué.
Cette décision a été prise, note-t-on encore, en guise de concrétisation des recommandations issues du Conseil ministériel du 29 octobre 2024 qui a justement été consacré à l’examen des mesures à même d’accélérer la réalisation des projets et de booster l’investissement. Et ce, dans le cadre du suivi de la réalisation des projets publics.
Dans ce contexte, les organismes publics centraux et régionaux s’engagent à apporter l’appui nécessaire pour surmonter les difficultés entravant la réalisation des projets afin de contribuer à la croissance et accroître ainsi l’attractivité de la Tunisie en tant que destination privilégiée pour les investissement nationaux et étrangers. L’autorité exécutive s’engage, dans ce cadre, à accorder tout l’intérêt requis au suivi de la réalisation des projets, promettant une intervention urgente afin de surmonter les difficultés.
La même source a noté dans ce sens que l’objectif ultime est de répondre aux impératifs d’efficience et de bonne gouvernance en matière de gestion des deniers publics. Dès lors, et conformément à la décision issue du conseil ministériel précité, (relative à la gouvernance des financements extérieurs pour la réalisation des projets publics), il a été décidé de fixer des délais pour l’exploitation ou la réaffectation des fonds mis à la disposition des projets en difficulté. Il s’agit notamment de revoir à la hausse le taux de contribution des financeurs au financement des projets en cours de manière à alléger le fardeau grevant le budget de l’État. Il a été également décidé de majorer le taux des acomptes accordés au titre des nouveaux projets financés dans le cadre de la coopération internationale. Ainsi il sera question de dégager les liquidités nécessaires au profit des banques et des institutions, conclut la même source.