Dure journée pour les nahdhaouis ce mardi 20 septembre 2022. Le chef islamiste, Cheikh Rached Ghannouchi, a été auditionné sur l'affaire de l'embrigadement des jeunes tunisiens par les terroristes. C'était le cas également d'Ali Larayedh, dirigeant au sein d'Ennahdha et ancien ministre de l'Intérieur.
Le parti a réagi à ces auditions, notamment celle d'Ali Larayedh. Il a rappelé, dans un communiqué, que celui-ci a été le premier "à avoir mis en garde contre le danger de l'organisation Ansar Al Charia en 2012, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur". C'est lui, lit-on encore, qui a classé le mouvement en tant qu'organisation terroriste.
Aussi, Ennahdha considère que l'arrestation s'inscrit dans l'optique d'une politique portant atteinte au peuple tunisien et excluant "une partie politique qui a contribué à la stabilité du pays". Ennahdha a également mis en garde contre l'instrumentalisation de la Justice. Pas sûr, en tout cas, que ces propos puissent convaincre des lecteurs et des citoyens avertis…