Pour étudier en France, il va falloir payer (beaucoup) plus cher

Dès 2019, les étudiants étrangers non européens vont devoir mettre la main à la poche pour pouvoir étudier en France. Les frais d’études seront multipliés, en moyenne, par 16. Dans ce cadre, une première année de licence coûtera 2 770 euros au lieu de 170 euros. Pour la première année de master, il faudra compter 3 770 euros au lieu de 243 euros.
C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre français, Edouard Philippe, lundi 19 novembre 2018, qui a assuré que les nouveaux tarifs ne représentent que le tiers des coûts réels des études. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme baptisé Bievenue en France, devrait servir à financer les bourses et à améliorer les conditions d’accueil des étudiants étrangers. « D’ici 2027, la France veut accueillir 500 000 étudiants », a-t-il déclaré.
Il s’agit également, selon Édouard Philippe, de revaloriser « l’attractivité » des études supérieures en France qui est actuellement basée, selon lui, sur le concept de la « quasi-gratuité ». « Il s’agit, désormais, de faire le choix de l’excellence », a-t-il renchéri.
Outre les prix, la stratégie Bienvenue en France possède également un volet administratif. Selon le Premier ministre français, les autorités vont travailler sur la simplification de la politique des VISAS d’entrée : dématérialisation des procédures, titre de séjour spécifique permettant de revenir en France.
L’accent sera également mis sur l’enseignement des langues, particulièrement le français et l’anglais. L’objectif, selon Édouard Philippe, est de créer le label Bienvenue en France qui sera attribué aux établissements universitaires qui auront rempli des critères élevés de qualité.
Ces nouvelles mesures, précise encore le Premier ministre, concernent uniquement les nouveaux inscrits à l’enseignement supérieur français, ce qui laisse entendre que les étudiants d’ores et déjà inscrits ne seront pas concernés.

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