Le vice-président du CIO estime avoir identifié « tous les pires scénarios » et « les mesures pour les parer » alors que l’événement doit débuter à la fin de juillet.
Déjà décalés d’un an en mars 2020, les Jeux olympiques (JO) de Tokyo vivent sous la menace permanente d’un nouveau report, en raison de la pandémie toujours virulente de Covid-19 dans le monde. Mais, à mesure que l’événement approche – la cérémonie d’ouverture est programmée le 23 juillet –, les différentes instances et autorités veulent se montrer rassurantes. Samedi 8 mai, c’est le vice-président du Comité international olympique (CIO), John Coates, qui a affiché sa confiance.
Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP) sur le fait de savoir si un scénario empêchant la tenue des JO était envisageable, M. Coates a répondu : « Non, il n’y en a pas. » « Le premier ministre du Japon l’a dit au président des Etats-Unis il y a deux ou trois semaines, et continue de le dire au CIO. Nous travaillons avec lui sur toutes les mesures de sécurité. Ça va de l’avant », a-t-il poursuivi.
Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a eu des entretiens en avril avec le président américain, Joe Biden, durant lesquels il a souligné que son pays faisait tout son possible pour contenir la pandémie de Covid-19 et organiser des Jeux en toute « sécurité ».
*Des vaccins pour les athlètes
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré vendredi faire confiance au CIO, au Japon et à la ville hôte Tokyo, pour faire les bons choix dans la gestion de la pandémie.
De son côté M. Coates a affirmé aux journalistes à Sydney : « Nous avons passé la première moitié de l’année dernière à identifier tous les pires scénarios », puis « nous avons passé les six mois suivants à identifier les mesures pour parer » à la crise sanitaire.
Jeudi, les laboratoires Pfizer et BioNTech ont annoncé avoir conclu un protocole d’accord avec le CIO pour fournir des vaccins contre le Covid-19 aux sportifs et délégations de tous les pays participant aux Jeux olympiques de Tokyo.
« Nous avons déployé une incroyable quantité de travail pour des procédures en mesure d’assurer la sécurité des athlètes (…) qui maintenant sont renforcées par l’accès à des vaccins » des sportifs, a assuré M. Coates.
(Le Monde, avec AFP)