La Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a approuvé la date du 25 juillet comme un soulèvement populaire, et les décisions présidentielles comme une opportunité historique et un point de départ pour construire un contrat social citoyen fondé sur sur l’élargissement d’un cercle décisionnel consacrant la citoyenneté.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui, samedi 30 octobre dans la capitale, Habib Guiza, secrétaire général de la CGTT a insisté sur la nécessité pour cette initiative de commencer par tirer les enseignements de l’expérience de la décennie de transition avec ses points positifs et négatifs, et les perspectives ouvertes par le soulèvement du 25 juillet afin d’arriver à définir les tâches du passage de la phase de transition de la situation exceptionnelle à celle de la situation constitutionnelle.
Il a par ailleurs appelé à la nécessité de passer à la situation constitutionnelle sans revenir à celle qui prévalait avant le 25 juillet 2021, et d’éviter de commettre les erreurs du passé en préparant un terrain propice à la fondation d’un contrat social citoyen qui servirait de base à la création de l’Etat de citoyenneté.
Guiza a à l’occasion souligné que le chemin de la transition démocratique de la dernière décennie a été soumis à de graves déviations qui ont gâché l’opportunité historique de réaliser une transition démocratique saine, produisant un contrat social « faible et suspect », selon sa description, lequel a conduit à la division sociale et politique, contribué à perpétuer la mentalité du butin, et négligé de chercher un développement juste et de répondre aux aspirations sociales de la Révolution..
H.A.