Pour Reuters, Ennahdha semble adopter un virage face à la crise

Le parti islamiste Ennahdha semble adopter un virage majeur face à la crise politique en Tunisie, son chef de file, Rached Ghannouchi, ayant déclaré mercredi que la prise de contrôle des pouvoirs exécutifs par le président Kaïs Saïed devait être utilisée à des fins de « transition démocratique ».
Jusqu’alors, Rached Ghannouchi, qui est aussi le « speaker » du Parlement dont Kaïs Saïed a gelé les travaux le mois dernier en même temps qu’il a congédié le chef du gouvernement, s’était érigé en meneur de l’opposition et a dénoncé un « coup d’Etat » du président tunisien.
Cependant, dans un communiqué publié via Facebook, le chef de file d’Ennahda a adopté un ton différent, disant voir dans la prise de contrôle de Kaïs Saïed une possible occasion de mener des réformes.
Alors que les annonces inattendues du président, le 25 juillet, ont majoritairement été accueillies avec joie par les Tunisiens après des années de colère contre l’élite politique à cause de la situation économique et de la corruption, la position de Rached Ghannouchi s’était fragilisée au sein d’Ennahda, notamment pour sa réponse à la crise jugée insuffisante par des cadres et des jeunes membres du parti.
(Reuters)

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