Pour un député d’Ennahdha, Abir Moussi a des problèmes mentaux

On n’en finit plus avec l’escalade verbale entre la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, et ses opposants d’Ennahdha. On frôle même la médiocrité et cette fois-ci, elle émane du député du parti isalamiste Béchir Chebbi. Dans une déclaration accordée à Shems FM ce jeudi 12 mars 2020, il a annoncé son intention de porter plainte contre Abir Moussi.
Et pour cause : cette dernière, selon ses dires, avait une double casquette, preuve à l’appui. « Elle était non seulement avocate, mais aussi chargée de mission auprès du Premier Ministre de l’époque, avec le même grade qu’un secrétaire d’Etat, bénéficiant ainsi des mêmes privilèges », a expliqué le député nahdhaoui. Plus encore : il affirme que la présidente du PDL était une indicatrice – ou une dénonciatrice – sous l’ancien régime de Ben Ali. « Elle touchait de l’argent pour ce qu’elle faisait », a encore assuré le député, et d’ajouter, fièrement : « Elle [Abir Moussi] doit être examinée par un psychologue. Elle est mentalement atteinte ».
Rappelons qu’Abir Moussi a dénoncé, à plusieurs reprises, les violations du règlement intérieur de l’Assemblée des Représentants du Peuple (APR) par certains députés, notamment par le président de l’institution lui-même, Rached Ghannouchi, qui est aussi chef d’Ennahdha. Récemment, Moussi avait déclaré qu’elle comptait internationaliser son affaire. « Nous allons nous adresser à tous les Parlements du Monde, aux Nations Unies et au Conseil des Droits de l’Homme. Nous sommes visés par une campagne de dénigrement car nous combattons les Frères », avait-elle alors déclaré sur Jawhara FM le 5 mars 2020.

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