Pouvoir, sexe et trahisons*

A Song of Ice and Fire (nom VO) est une saga littéraire de Dark fantasy vendu à 7 millions d’exemplaires dans le monde, où, en effet, tout est dark, très dark. (noir/sombre/pas très joyeux). Games of thrones est le premier volume de la saga écrite dont le premier volume est paru en 1996. Il est donc clair que la chaîne câblée HBO renoue avec la saga épique comme elle l’avait déjà fait avec Rome.

 

Robert Baratheon, roi du Royaume des Sept Couronnes a pris le trône par la force contre le roi Aerys II Targaryen, atteint à l’époque de folie. Suite à la mort de son conseiller/premier ministre appelé « Main du roi », il fait appel à Eddard Stark, seigneur du royaume du Nord. Eddard Stark résigné, suit son ami et roi avec ses deux filles, dont l’une est promise au fils de Robert. Il laisse sa femme, ses fils, garder le royaume en son absence. Eddard se retrouve à la cour entre luttes de pouvoir, luxure, incestes, meurtres, trahisons…

Ajoutez-y le « mur », une élévation de glace lugubre, tout au nord des sept royaumes, rempart contre les monstres de la nuit, des hivers de plusieurs années et vous comprendrez que les protagonistes soient à fleur de peau. Soyons concis, le rythme est haletant, on ne s’ennuie pas. Les personnages sont fouillés, les rebondissements nombreux, les costumes, les décors somptueux.

Game of Thrones est violent et porté sur le sexe. Seulement, contrairement à une série comme Spartacus, Blood and Sand où le sang et le sexe ne servent qu’à vendre la série, le dosage correspond ici à la violence et l’obscénité de certains personnages. Ici pas de manichéisme primaire, tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir : tout est gris,  nuancé. La nature humaine défile avec tout ce qu’elle comporte de complexité.

*Nombre d’épisodes 10 d’une durée de 52 minutes chacune

Farouk Bahri

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