Suite à la diffusion par certains médias et réseaux sociaux de questions relatives au sort de l’argent retrouvé dans le palais de Sidi Dhrif, à Sidi Bou Saïd en février 2011, la Banque Centrale a publié un communiqué dans lequel elle a tenu à éclaircir les points suivants :
Premièrement, les services de la Banque centrale de Tunisie ont reçu les sommes d’argent retrouvée par la Commission nationale d’investigation sur la corruption et les malversations au domicile de l’ancien président à Sidi Bou Saïd le 19 février 2011 dans leur intégralité, après en avoir sécurisé leur transfert à son siège et leur conservation dans des coffres-forts particuliers.
Cette opération a été effectuée à la demande de la commission susmentionnée, créée en vertu du décret N° 2011-7 du 18 février 2011.
Deuxièmement, les autorités judiciaires se sont chargées de ce dossier et le 24 février 2011, le juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de Tunis a ordonné les actes et procédures d’instruction nécessaires dont notamment la réquisition d’experts qui ont procédé à toutes les constats et mesures qu’ils ont estimé nécessaires au siège de la Banque centrale de Tunisie.
Troisièmement, le compte courant du Trésor a été crédité de la valeur totale
des fonds concernés. S’agissant des billets de banque eux-mêmes ainsi que les documents qui s’y rattachent, tels que les papiers d’emballage, la Banque Centrale de Tunisie a continué à les conserver à la disposition de l’autorité judiciaire pour les besoins de preuve.
Cette affaire, a fait l’objet d’un jugement n° 23004 a été rendu le 20 juin 2011. décidant la confiscation des sommes susmentionnées pour le compte de l’État.
La Banque centrale de Tunisie tout en rappelant tous ces faits et circonstances, consignés et appuyés par des et procès-verbaux officiels, ainsi que le jugement sus-indiqué appelle à ce qu’elle soit épargnée de toutes questions objet de polémique et soulevées sans qu’elles soient justifiées par des faits certains, informations et documents fiables. .