Premiers assauts du Front du Salut et du Progrès

À peine officialisé dimanche 2 avril 2017, le Front du Salut et du Progrès mène des assauts virulents contre ses adversaires politiques et, également, le gouvernement d’union nationale. D’abord Ridha Belhaj, dirigeant au sein du Comité de direction de Nidaa Tounes et également au sein du Front, qui a fustige la politique économique du gouvernement d’union nationale. « Le gouvernement Chahed a délibérément opté pour des politiques libérales sauvages. Il vise à stimuler l’investissement privé et à privatiser les institutions publiques », lance-t-il dans Midi Show de ce lundi 4 avril 2017.
Concernant Nidaa Tounes, Ridha Belhaj affirme que plusieurs députés de Nidaa reçoivent des instructions de la part de ceux d’Ennahdha. « Ennahdha domine non seulement le paysage politique, mais aussi le gouvernement », ajoute-t-il encore.

« Ennahdha et Nidaa : un obstacle pour la lutte contre la corruption »
Les propos de Mahmoud Baroudi, autre dirigeant au sein du Front du Salut et du Progrès, n’ont pas été tendres non plus vis-à-vis d’Ennahdha et de Nidaa Tounes. Intervenant dans Studio Shems de ce lundi 3 avril, il juge impossible de lutter contre la corruption, « ne serait-ce qu’à hauteur de 1% », tant que Nidaa Tounes et Ennahdha sont au pouvoir.
« Les relations entre ces deux partis sont tendues. Il suffit d’observer les tensions au sein de certains ministères, attisées à cause de ces sensibilités politiques. Interrogez Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, sur les problèmes qu’il rencontre au sein de son département ! », déclare-t-il encore.

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