Les garde-côtes tunisiens ont réalisé une prouesse remarquable en interceptant 99 tentatives de migration irrégulière vers l’Italie en l’espace d’une semaine, du 28 janvier au 3 février. Cette opération d’envergure a permis de secourir et d’interpeller 2.469 personnes, dont 405 Tunisiens et 2.064 ressortissants d’Afrique subsaharienne qui fuyaient la misère et les conflits vers un avenir incertain.
Un dispositif renforcé et une vigilance accrue
La direction de la Garde nationale tunisienne, à l’origine de cette intervention musclée, a déployé des moyens maritimes et terrestres conséquents pour contrer l’afflux de migrants. Patrouilles incessantes, interceptions en haute mer et surveillance accrue des côtes ont permis de déjouer un nombre record de tentatives de traversées. Parmi les migrants interceptés, 405 étaient des Tunisiens, tentant désespérément d’échapper à une situation économique et sociale dégradée. Les 2.064 autres provenaient majoritairement d’Afrique subsaharienne, fuyant les guerres, les persécutions et la pauvreté qui sévissent dans leurs pays d’origine.
Lutte contre l’immigration clandestine : un défi permanent
En parallèle à l’intervention des garde-côtes en mer, 193 tentatives de franchissement des frontières terrestres ont également été déjouées, aboutissant à l’arrestation de 2.945 personnes, dont 2.493 originaires d’Afrique subsaharienne. Ces actions d’envergure illustrent la détermination des autorités tunisiennes à endiguer le flux migratoire irrégulier et à garantir la sécurité des frontières nationales. Elles soulignent également l’urgence de trouver des solutions durables aux crises socio-économiques et politiques qui poussent tant de personnes à risquer leur vie en mer.