Environ 20 % des candidats à l’élection présidentielle n’ont pas pu encore obtenir leur casier judiciaire, « bulletin n° 3 ». Selon Najla Abrougui, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), plus de 80 % des 114 candidats potentiels ont obtenu ce document.
S’exprimant lors d’une déclaration à l’agence TAP, Abrougui a indiqué que 18 candidats potentiels doivent mettre à jour leur casier judiciaire concernant les affaires judiciaires les impliquant. Elle a souligné que les candidats doivent actualiser leur casier judiciaire.
Elle a ajouté que l’instance est « technique et neutre, appliquant les conditions électorales établies par la Constitution de 2022 », et a considéré que les rumeurs concernant les parrainages étaient une « affaire fabriquée ». Elle a précisé que le bulletin n° 3 doit confirmer que le candidat n’a pas de crimes électoraux à caractère substantiel conformément aux nouvelles lois 161 et 163 du code électoral, qui comprennent des affaires de dons en argent, de suspicions de fonds étrangers et de fonds douteux.
Elle a ajouté que la base électorale suppose que les candidats jouissent de leurs droits civils et politiques, ce qui n’est pas le cas pour ceux qui sont en prison car ils ne pourront pas établir leur siège de campagne et mener leur campagne électorale conformément aux conditions légales.