A l’heure actuelle, 3 candidats à l’élection présidentielle anticipée sur les 26 n’ont pas encore déclaré leurs biens et leur patrimoine. L’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption (INLUCC) a décidé, dans ce contexte, de hausser le ton. Elle a mis en garde les candidats non déclarés, leur accordant un délai supplémentaire d’un mois afin de régulariser leur situation, et ce conformément à la loi numéro 46 de l’année 2018 relative à la déclaration des biens et la lutte contre l’enrichissement illicite.
Passé ce délai, des sanctions seront infligées aux 3 candidats. Elles seront appliquées par le ministère public après la réception des dossiers concernés, émis par l’INLUCC. A titre de rappel, les 3 candidats à l’élection présidentielle anticipée qui n’ont pas encore déclaré leurs biens et leur patrimoine sont Slim Riahi, candidat en cavale à Paris, Hatem Boulabiar, membre du Conseil de La Choura d’Ennahdha, et Hechmi Hamdi, président du Courant Al Mahaba. Ce dernier, rappelons-le, a explicitement exprimé son refus de déclarer ses biens, défiant ainsi les lois.