Tout a été dit et le pays est plongé ou presque dans un silence électoral qui s’étendra sur 48 heures en attendant que le silence des urnes soit rompu par les premières projections des sondages sortie des urnes.
Aujourd’hui, personne ne peut parler des candidats dont l’avenir est scellé ou presque. Les dès sont jetés et le débat électoral, le premier du genre dans notre pays et même dans le monde arabe, a donné un éclairage important aux électeurs.
Les craintes sont aujourd’hui ailleurs et les têtes sont tournées déjà vers dimanche et les taux de participation. Les taux d’abstention enregistrés lors du premier tour et des législatives dépassant les 60% hantent les esprits et la crainte d’une désertion importante des bureaux de vote est réelle.
Le ton a été donné par les tunisiens de l’étranger dont 3,6% seulement se sont rendus aux urnes le premier jour.
Ils sont 386.053 électeurs Tunisiens inscrits à l’étranger. 35.879 dans la circonscription pays Arabes et reste du monde, 188.836 à France, 117.133 à France 2, 57.697 en Italie, 28.623 en Allemagne et 57.697 aux Amériques et reste de l’Europe. Jusqu’à vendredi à 18h, seulement 13.909 électeurs parmi eux ont voté.
Pourvu que ce ne soit le signe d’un désintérêt encore plus grand.
Ils faut prendre conscience de l’importance du moment et aller voter. Tout se jouera ce dimanche, et les cinq années à venir en dépendent si ce n’est pas l’avenir du pays.
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