Chamboulement total dans le calendrier électoral, après Le décès du président de la République Béji Caïd Essebsi, va avoir à coup sûr un impact réel sur le calendrier électoral de la présidentielle et ce pour respecter ce que stipule la constitution dans le cas d’espèce.
En effet, l’article 84 de la Constitution stipule « qu’en cas de décès du président de la République, le Président de l’Assemblée des représentants du peuple est investi des fonctions de président de la République par intérim, pour une période de 45 jours au moins et de 90 jours au plus« .
Le chef de l’Etat étant décédé ce jour du 25 juillet 2019, l’élection présidentielle devrait avoir lieu avant le 24 octobre prochain. Cette échéance était prévue initialement pour le 17 novembre .
Le chef de l’Etat étant décédé ce jour du 25 juillet 2019, l’élection présidentielle devrait avoir lieu avant le 24 octobre prochain. Cette échéance était prévue initialement pour le 17 novembre .
La question était de savoir si l’ISIE peut organiser cette élection à cette date. Il semble que oui car techniquement le problème ne se pose pas à l’instance vu qu’elle est prête à respecter le délai imposé par la Constitution et vu qu’elle organise, par ailleurs, les législatives le 6 octobre.
La présidentielle peut se tenir en même temps le même jour, si non le 13 octobre ci qui laisse une semaine d’intervalle avec les législatives ou alors le 20 octobre, et ce sera quinze jours d’intervalle avec l’autre échéance électorale.
Ces dates seraient les seules conformes aux délais fixés par la constitution.
Le président de l’ISIE, Nabil Baffoun, avait annoncé ce matin que le bureau de l’Instance devait se réunir dans l’après-midi de ce jeudi 25 juillet 2019 pour examiner les modifications à apporter au calendrier électoral. La priorité devant être accordée à la présidentielle.
Le président de l’ISIE, Nabil Baffoun, avait annoncé ce matin que le bureau de l’Instance devait se réunir dans l’après-midi de ce jeudi 25 juillet 2019 pour examiner les modifications à apporter au calendrier électoral. La priorité devant être accordée à la présidentielle.