Présidentielle: Pour réussir, je compte sur les tunisiens et non sur l’argent, affirme Akram Masmoudi

Une nouvelle coalition électorale dite « Annasr Litounes » littéralement “La victoire pour la Tunisie” a vu le jour récemment. Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, les représentants de cette coalition ont annoncé que cette initiative a pour objectif de faire participer la jeunesse tunisienne à la vie politique à travers un programme électoral moderne répondant aux attentes du peuple tunisien. Annasr Litounes qui regroupe plusieurs listes indépendantes ayant pris part aux élections municipales du mois de mai dernier, est concernée par les élections législatives et présidentielles qui devraient avoir lieu d’ici la fin de l’année en cours. Le choix a été porté sur Akram Masmoudi pour représenter ladite coalition à la prochaine élection présidentielle.

Dans une déclaration accordée à Réalités Online, Akram Masmoudi (41 ans) a affirmé que la coalition est désormais représentée dans pas moins de 18 circonscriptions y compris Jendouba, le Kef, Sidi Bouzid et Kébili. « Nous nous penchons actuellement sur l’élaboration de notre programme électoral qui devrait apporter des solutions efficaces aux différents secteurs en crise. Notre programme sera annoncé dans les meilleurs délais. En attendant, nous sommes à la recherche de représentants un peu partout à travers la République pour former des listes électorales pour les prochaines élections législatives. Nous souhaitons marquer notre présence partout sans exception. Nous sommes une coalition électorale et non un parti politique. » a-t-il précisé.

En ce qui concerne l’élection présidentielle, Akram Masmoudi a précisé que le choix des dirigeants de la coalition a été porté sur lui, compte tenu de l’expertise dont il dispose dans divers secteurs. « On m’a choisi parce que je suis polyvalent, je touche à tout, et je dispose de l’expérience dans plusieurs domaines. Je suis pharmacien de formation et j’exerce ce métier depuis plus de 15 ans. J’ai une longue expérience sur le plan culturel. J’ai une expérience de 18 ans dans le commerce, 6 ans dans le travail associatif et syndical, 5 ans en enseignement et 2 ans en matière de recherche dans l’industrie pharmaceutique. J’estime que je pourrais servir le pays grâce à l’expérience dont je dispose. » a-t-il lancé. Et d’ajouter : « La Tunisie a besoin de nouvelles personnalités politiques, les jeunes doivent contribuer activement au nettoyage de la scène politique. Il est grand temps d’éradiquer l’argent politique sale qui cache un jeu malsain. Tout le monde doit prendre part à cette campagne de propreté dont particulièrement les journalistes. »

En ce qui concerne le financement de la campagne électorale pour les élections législatives et présidentielle, Akram Masmoudi a assuré que la coalition ne dispose du soutien financier d’aucune partie, ajoutant que tous les candidats d’Annasr Litounes sont appelés à compter sur leurs propres ressources financières pour mener à bien leurs campagnes électorales. « Nous nous sommes lancés dans ce challenge électoral en se basant uniquement sur ce que nous avons dans les têtes et non sur ce que nous avons dans les poches. Si le peuple tunisien croit en moi en tant que candidat à la présidentielle, c’est à lui seul de faire réussir ma campagne électorale, je veux que les tunisiens mêmes mènent à ma place cette campagne. Je n’ai pas besoin de l’argent pour réussir, mais du soutien du peuple. Je n’ai pas l’intention de demander des subventions à quiconque. Si chaque tunisien me fait connaitre auprès de son entourage et de sa famille, le peuple tunisien finirait par me connaitre. Je ne suis pas là pour investir en politique, mais pour servir mon pays. Je compte sur la communication de bouche à l’oreille qui est la communication la plus efficace et également sur les réseaux sociaux. »a-t-il conclu.

Related posts

Mohamed Ali Nafti à Doha : rencontre avec la communauté tunisienne au Qatar

Jort : Convocation des électeurs à Deguech, Hammet Jerid et Tamaghza pour les législatives partielles

Le ministère de la Santé mise sur les régions pour réformer le système