Slim Riahi candidat du parti de l’Union patriotique libre (UPL) à la présidentielle de 2014 s’est déclaré persuadé d’être présent au second tour de l’élection présidentielle, malgré la montée d’autres candidats dans les sondages,
Riahi qui s’exprimait dimanche lors d’un meeting à Douar Hicher a affirmé avoir de fortes chances de passer au second tour de la présidentielle en dépit de la forte concurrence de ses rivaux.
Le jeune candidat préfère croire ce qu’il entend « dans la rue, les métros et les espaces publics ». Selon lui, le pourcentage des indécis cache en fait des électeurs qui n’osent avouer qu’ils voteront pour lui par peur de « représailles ».
Le candidat de l’UPL s’est dit dimanche 16 novembre « absolument sûr que le peuple tunisien toute catégories confondues est en train de préparer une de ses surprises dont il a le secret ».
« Les promesses engagent ceux qui les formulent » et les résultats du scrutin présidentiel vont révéler les mensonges » de la campagne, a-t-il dit.
Et d’ajouter devant un parterre de partisans :C’est parce que nous avons fait une campagne électorale honorable, sans faire de promesses mensongères, en tirant la conscience des citoyens vers le haut que nous pourrons diriger ce pays en ayant la confiance, l’estime et l’adhésion » des Tunisiens.
Une fois élu, Riahi a promis de traiter les problèmes de chômage et de la marginalisation notamment dans les quartiers populaires, affirmant qu’il sera « le Président de tous les Tunisiens ».
Commentant la question de la bipolarisation, il a fait remarquer qu’il s’agit d’une manœuvre politique pour réduire les chances des autres candidats, accusant Béji Caid Essebsi d’être à l’origine de cette situation dans la mesure où elle lui facilite la tâche au second tour.
S.M