Le rapport relatif au contrôle du financement des campagnes électorales présenté récemment par la Cour des Comptes à la présidence de la République, à la Présidence du gouvernement et à la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple a révélé que l’un des candidats aux élections présidentielles de 2014 avait reçu 1 million de dinars de l’étranger par le biais de son association.
D’après le même rapport, seulement 21 parmi les 27 candidats à la présidentielle de 2014 avaient déposé leurs relevés bancaires auprès de la cours des comptes.
Les campagnes électorales des candidats du premier tour des élections présidentielles se sont basées à 42,94% sur l’autofinancement. Quant aux campagnes électorales des deux candidats du deuxième tour des élections présidentielles, elles se sont basées à 83% sur l’autofinancement.
Selon les données collectées, la somme globale des aides financières qui doit être remboursée par les candidats à la présidentielle s’élève à 752 mille dinars. Cette somme à été à 75 ,40% remboursée par 16 candidats.
Plusieurs médias locaux ont transgressé la loi électorale en publiant les résultats des sondages d’opinion au cours de la période de silence électoral, et en passant des spots publicitaires au profit de certains candidats.
Une des chaîne étrangère a violé la loi électorale en passant un discours publicitaire au profit d’un des candidats à la présidentielle.
Une vingtaine de présidents d’associations civiles ont financé la campagne électorale d’un des candidats à la présidentielle.
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