Après l’affaire des courriels non sécurisés échangés alors qu’elle était Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton est en proie a un nouveau scandale qui risque de peser lourd sur la campagne présidentielle. La candidate démocrate aurait reçu en avance des questions qui lui ont été posées lors des débats de la primaire démocrate. C’est ce qu’a révélé Wikileaks, s’appuyant sur des courriels piratés sur le compte de John Podesta, président de la campagne de la candidate.
L’un des courriel, publié par le site d’investigation de Julian Assange, date du 5 mars dernier, envoyé la veille d’un débat qui a eu lieu dans la ville septentrionale de Flint. « L’une des questions qui sera posée à Hillary Clinton, proviendra d’une femme qui a une éruption cutanée », aurait écrit Donna Brazile, président intérimaire du Parti Démocrate, à John Podesta. Celle-ci a effectivement été abordée par une telle femme.
A une semaine à peine du scrutin, ces révélations tombent très mal pour Hillary Clinton. Les conséquences sont immédiates : l’étau se resserre entre la candidate et son adversaire Républicain, Donald Trump. L’écart entre les deux politiciens a rétréci. Un sondage d’ABC News/Washington Post stipule même que Trump arrive devant sa rivale, avec, à son compte, 46% des intentions de vote contre 45 pour Clinton, ce qui constitue une première depuis le début de la campagne présidentielle.
Il faut tout de même ce méfier de ces chiffres, puisqu’il ne représentent que des intentions exprimées à l’instant T. De tels sondages, à un moment aussi décisif de la campagne, sont à considérer avec précaution, étant donné qu’ils peuvent être orientés, avec une manière bien particulière de poser les questions aux sondés.
Le champ demeure ouvert aux spéculations, mais une chose est sûre : réponse le 8 novembre prochain.
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