Presse écrite : un CIM qui tarde à se tenir

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Un conseil ministériel devait se tenir, jeudi 5 janvier 2017 pour être consacré, à nouveau, à la situation des médias,  presse écrite et électronique. Les entreprises de presse confisquées devaient également figurer à l’ordre du jour de ce conseil notamment Dar As-Sabah. Le conseil a été reporté sans explication aucune. Aucune nouvelle date n’a, également, été fixée pour sa tenue.
Le report du conseil  suscite l’inquiétude quant à la volonté qui anime le gouvernement de venir en aide à un secteur à l’agonie. Alors que les entreprises de presse voyaient en la tenue de ce conseil une lueur d’espoir à la résolution de certains de leurs problèmes, la déception était totale en raison du flou que laisse entrevoir le report.
Il faut rappeler que le conseil ministériel devait portera particulièrement sur les difficultés financières que connaissent actuellement les entreprises de presse en Tunisie notamment la presse écrite et électronique. Il s’agirait d’examiner les moyens de la mise en oeuvre des mesures prises pour aider le secteur à sortir de la crise qu’il connait particulièrement ces 6 dernières années.
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait promis que l’accord conclu entre les représentants des médias et le gouvernement Essid serait respecté. Cet accord portait sur trois volets principaux, pour aider les entreprises de presse à entrevoir le bout du tunnel.
Il s’agit de:
L’achat des journaux qui doit se faire exclusivement à travers des abonnements par les administrations et entreprises publiques.
-La réorganisation de la publicité publique en renforçant la règle de la transparence à travers la création d’une structure dédiée à la gestion de la publicité publique essentiellement les annonces classées. Ainsi, la publicité institutionnelle ne serait plus répartie selon la ligne éditoriale des journaux mais selon le degré de respect du code du travail et de la déontologie.
-La création d’un fonds social pour la modernisation de la presse écrite.
Une structure au sein de la présidence du gouvernement serait chargée de ce dossier.
Le conseil ministériel, qui devait se tenir jeudi,  était appelé à examiner ces points et à valider cet accord.
Il y a urgence dans la mesure où la menace de fermeture de certains médias est bien réelle et des journalistes peuvent se retrouver au chômage.

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