Intervenant dans Houna Shems ce mardi 2 juillet 2019, la porte-parole de la présidence de la République, Saïd Garrache, a sèchement recadré Slim Riahi, président de l’Union Patriotique Libre (UPL). Ce dernier, rappelons-le, a affirmé que le président de la République a été victime d’une intoxication. « J’ignorais que Slim Riahi était médecin travaillant au sein de l’hôpital Militaire », a-t-elle lâché, ironique. Elle considère qu’il est inconcevable qu’un responsable politique puisse se permettre de tenir de tels propos. « Il y a des lois, et le cadre médical est le seul à pouvoir diagnostiquer l’était de santé du président de la République », a-t-elle souligné.
Toujours au sujet du malaise du Chef de l’État, la porte-parole a indiqué qu’il s’est produit avant les attentats de Tunis du jeudi 27 juin 2019. C’est le président, selon Garrache, qui a demandé à être transféré à l’hôpital Militaire. « Il n’avait pas perdu connaissance », a-t-elle précisé. D’un autre côté, face aux rumeurs diffusées au sujet du décès du Chef de l’État, elle a souligné que la présidence de la République n’a pas porté plainte contre les auteurs. C’est plutôt le ministère public qui s’est activé pour ouvrir une enquête. « La loi sera appliquée », a-t-elle assuré.
Par ailleurs, la porte-parole a déclaré que le président de la République va signer la prolongation de l’état d’urgence. Celui-ci, rappelons-le, devrait prendre fin le 5 juillet 2019.
La porte-parole de la présidence de la République a aussi réagi aux propos de Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre (PDL), qui avait affirmé que le Chef de l’État était pris en otage. « Si Dieu le veut, nous espérons que Abir Moussi ne sera pas prise en otage par sa propre phobie. A ceux qui sont soudainement devenus démocrates et révolutionnaires, je dis « bienvenu ! », a-t-elle lancé.