Continuer à augmenter les prix du carburant tout en rationalisant la consommation demeure la solution la plus appropriée pour faire face au déficit de la balance énergétique dont souffre la Tunisie. C’est ce qui ressort d’une déclaration, mardi 2 août, de la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie Neila Gongi, lors d’un atelier de dialogue avec les médias.
La ministre a insisté également sur la nécessité de poursuivre le programme d’ajustement des prix de l’énergie d’autant que les besoins en subvention ont quasiment triplé, attendu que la Tunisie, comme beaucoup de pays dans le monde, connaît un déficit structurel de sa balance énergétique.
La flambée des prix du pétrole à l’échelle mondiale a entraîné une augmentation des besoins de financement de 5 200 millions de dollars à 10 000 millions de dollars, vu que les hypothèses de prix du pétrole sur lesquelles le budget de l’État pour 2022 a été élaboré étaient de 75 dollars le baril, alors que le prix moyen est à l’ordre de 108 dollars aujourd’hui
M.A.B.S.