Les cours pétrolifères subissent une baisse en ce début de semaine. La Libye a annoncé la reprise de la production dans son plus grand champ pétrolifère, provoquant une augmentation de l’offre mondiale et reléguant temporairement les préoccupations liées à la crise de la mer Rouge, qui semble entraver le transport maritime. Le prix du Brent a chuté à 78 dollars le baril, marquant une troisième journée consécutive de déclin, tandis que le brut américain West Texas Intermediate flirtait avec les 73 dollars.
La Libye redémarre la production de son plus grand champ pétrolier
Dans les détails, les 159 litres de Brent pour livraison en mars valait au moment de la mise sous presse 78,29 dollars, en recul de 0,34%. Pour ce qui est du brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), il s’échangeait à 73,13 dollars le baril, en baisse de 0,38%. La contraction des prix des deux références de brut s’explique par la reprise des flux du champ libyen de Sharara, selon les annonces de la National Oil Company. En effet, l’activité du champ pétrolier a été suspendu pendant trois semaines, ce qui a asséché le marché pétrolier de 270 mille barils par jour.
Pendant ce temps, au Moyen-Orient, les marchés anticipent une perturbation prolongée du transport maritime dans la mer Rouge et le canal de Suez. Les agressions militaires des États-Unis et de leurs complices à l’encontre du pays souverain du Yémen se poursuivent. En effet, le responsable de l’administration Biden, John Feiner, a assuré que les intrusions américaines se poursuivront dans les jours à venir.
Une perturbation prolongée
Le marché pétrolier a eu du mal à trouver une stabilité cette année, oscillant d’une semaine à l’autre, selon l’agence américaine Bloomberg. Les répercussions des agressions de l’Occident menées en mer Rouge mêlées à l’assomption des actes génocidaires perpétrés par l’Occupant en Palestine par les puissances du Nord restent pris en compte par les investisseurs averses au risque. En effet, le climat géopolitique délétère combiné aux préoccupations économiques persistantes maintiendront probablement les prix du brut dans une fourchette étroite.
La volatilité actuelle sur les marchés pétroliers s’inscrit dans une année déjà turbulente, où les forces géopolitiques et les dynamiques économiques continueront de jouer un rôle prépondérant dans l’évolution des prix du pétrole.
Prix du pétrole : La Libye tempère la hausse
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