La matinée débute avec une ombre planant sur les marchés mondiaux des matières premières, alors que les prix du pétrole connaissent un tarissement. Le baril de Brent, pour livraison en janvier, se fixe à 80,88 dollars au moment de la mise sous presse, reculant de 0,37%. Pour ce qui est de la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), pour livraison en décembre, elle marque une baisse de 0,44% pour s’échanger à 76,32 dollars les 159 litres.
Les experts pointent du doigt une hausse inquiétante de l’offre en provenance des États-Unis, conjuguée à des préoccupations croissantes quant à la demande énergétique chinoise. Par ailleurs, la semaine dernière, les réserves américaines de brut ont connu une augmentation spectaculaire, grimpant de 3,6 millions de barils selon les données récemment publiées par l’Energy Information Administration. Dans une cadence sans précédent, les États-Unis maintiennent leur production de brut à un niveau record, atteignant 13,2 millions de barils par jour. Les importations, quoique légèrement en baisse à hauteur de 21 mille barils par jour, se stabilisent autour de 6,4 millions de barils.
La conjonction d’événements inquiète les investisseurs averses au risque, alimentant les préoccupations quant à la stabilité future des prix. La montée en flèche des stocks américains s’accompagne d’un contexte où la Chine, acteur clé de la demande énergétique mondiale, semble montrer des signes de ralentissement.