Prix du pétrole: une hausse qui bat les records

Le prix du baril de pétrole vient d’atteindre son maximum cette semaine avec 50,51 dollars à Londres et 49,56 dollars à New York, selon MarketWatch.

Depuis novembre 2015, le prix du pétrole n’a pas subi une telle hausse. Une nouvelle qui plairait à certains et déplairait à d’autres. Les installations de forage, Nabors Industries et Pioneer Natural Resources, sont intéressées par cette hausse et souhaitent qu’il se stabilise à 53 dollars. En effet, cette hausse leur permettrait de relancer de nouveaux forages et de rétablir un flux stable de liquidités.
Les pays exportateurs ne trouvent surement pas d’inconvénient à cette hausse du prix du baril car ils seront à l’abri d’un déficit budgétaire et tout sera comblé par les revenus de l’exportation. De même pour les industries productrices qui travailleront sans pertes.

Quant aux pays où les ressources commencent à s’épuiser ou ceux qui dépendent de l’importation, ce serait probablement le chaos si le prix du baril continuait à croître les prochains jours, comme le souhaitent les grands acteurs du marché pétrolier.

Il ne reste plus qu’à se poser des questions sur les origines de cette variation brusque, dont principalement la chute des approvisionnements en pétrole, notamment provenant du Nigéria. En effet, les gisements de ce pays sont ciblés par les attaques de Boko Haram.  Selon Majed Ali Al-Mansouri, chef du département du développement économique des Emirats Arabes Unis, la chute de l’excédent de pétrole sur le marché a dépassé les attentes. Il estime alors que le prix moyen du pétrole sera d’environ 55 à 60 dollars par baril.

Le 2 juin, des négociations entre les pays de l’OPEP sur la limitation de la production de pétrole pour soutenir les prix ont encore une fois échoué, à cause de l’Arabie Saoudite qui avait refusé de signer l’accord, surtout que l’Iran, son principal rival régional, intensifie sa production à un rythme remarquablement élevé en vue de regagner sa place de grand producteur de brut sur le marché mondial du pétrole.

Tant que cette chute de l’excédent de pétrole sur le marché mondial de 1,2 à 1,5 million de barils par jour persiste, le prix du baril de brut ne se stabiliserait pas et pourrait atteindre les 60 dollars d’ici la fin de l’année.

Related posts

Adel Chouari, DG du RNE dévoile « RNE Corporate » et une série de nouveautés

Coupures de courant aujourd’hui dans plusieurs régions de Sousse, Monastir, Mahdia et Kasserine

Nouvelles règles d’origine : une révolution silencieuse pour le commerce extérieur ?