Depuis les révélations sur son présumé appareil sécuritaire secret, Ennahdha est plus que jamais pointée du doigt. Le parti a même été accusé d’avoir envisagé d’assassiner Béji Caïd Essebsi. S’exprimant sur cette question ce dimanche 2 décembre 2018, le président du Conseil de la Choura, Abdelkarim Harouni, a affirmé qu’ils s’agit d’accusations infondées. « L’objectif est de pousser à la dissolution d’Ennahdha et de se débarrasser de son poids politique », a-t-il affirmé lors d’un rassemblement populaire organisé à Sidi Bouzid.
Ennahdha, poursuit-il, est régi par la loi, dans un pays lui-même régi par la loi. « Le parti n’a rien à voir avec le terrorisme et les terroristes. Les anarchistes du Front Populaire veulent aller à l’encontre du système actuel en se présentant comme étant ceux qui détiennent la vérité », a lancé le président du Conseil de la Choura.
D’autre part, Abdelkarim Harouni a souligné que son parti ne s’est engagé dans aucun conflit politique. « Nous sommes plutôt favorables à la stabilité du gouvernement. Il n’y a aucun intérêt à le faire tomber car cela ne résoudra pas les problèmes économiques et sociaux du pays », a-t-il expliqué.
20