Les déclarations de Donald Trump sur la bande de Gaza, où il a affirmé vouloir en prendre « possession » et relocaliser ses habitants en Jordanie ou en Égypte, ont suscité une onde de choc à l’international. De nombreux pays ont réagi avec fermeté, dénonçant une proposition qui remet en cause les principes du droit international et la stabilité régionale.
Parmi ces réactions, la France a exprimé son opposition catégorique à tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza. Dans un communiqué publié ce mercredi 5 février, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé que de telles actions constitueraient une « violation grave du droit international » et une entrave majeure à la solution à deux États. Paris a également mis en garde contre les risques de déstabilisation pour ses partenaires régionaux, notamment l’Égypte et la Jordanie, ainsi que pour l’ensemble du Proche-Orient.
La diplomatie française a réaffirmé son engagement en faveur de la solution à deux États, considérée comme la seule voie viable pour garantir une paix durable entre Israéliens et Palestiniens. Elle insiste sur le fait que l’avenir de Gaza ne doit pas être placé sous le contrôle d’un État tiers, mais intégré dans un futur État palestinien sous l’autorité de l’Autorité palestinienne. Dans ce cadre, Paris estime que le Hamas doit être désarmé et exclu de la gouvernance du territoire.
la France a réitéré son opposition à la colonisation israélienne, jugée contraire au droit international, ainsi qu’à toute tentative d’annexion unilatérale de la Cisjordanie. Cette position s’inscrit dans une continuité diplomatique visant à préserver une solution politique à long terme et à éviter une escalade supplémentaire des tensions dans la région.
Ces prises de position internationales soulignent le clivage profond entre les ambitions affichées par Donald Trump et les principes défendus par une grande partie de la communauté internationale.