Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été privé d’internet par l’ambassade équatorienne à Londres dans laquelle il s’est réfugié depuis juin 2012.
Le gouvernement équatorien met en garde le militant australien d’engager « d’autres mesures » s’il venait à « manquer à son engagement de ne pas s’immiscer dans les relations de l’Equateur avec d’autres pays, dont les Etats Unis ». Cependant, Quito ne s’est pas clairement exprimé sur les raisons de l’isolement d’Assange avec le monde extérieur.
Il avait signé un « engagement écrit pris avec le gouvernement fin 2017, selon lequel il promettait de ne pas publier de messages constituant une ingérence dans la relation [de l’Equateur] avec d’autre Etats ».
La réaction de l’Equateur intervient après une série de tweets publiés par Julian Assange concernant la chronologie de l’expulsion de diplomates russes par des pays occidentaux en réaction à l’empoisonnement d’un ex-agent russe au Royaume-Uni, « 12 heures après l’un des pires incendies d’immeubles de l’histoire post-soviétique », celui d’un centre commercial en Sibérie.
Ces tensions peuvent nuire au cybermilitant australien puisque il est recherché depuis 2010 pour des accusations de viol et d’agressions sexuelles par la justice Suédoise. Il s’est donc rendu à l’ambassade équatorienne et y a été naturalisé en 2017. En cas d’arrestation, il se pourrait qu’il soit extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par Wikileaks en 2010, de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.