Condamné à mort pour un crime qu’il affirme ne pas avoir commis, Fakhri Landolsi se trouve encore entre les mains de la Justice qatarie. Une récente déclaration de l’ancien président du conseil des ressortissants tunisiens au Qatar, Mohamed Ammar, risque de jeter de l’huile sur le feu.
Actuellement membre du bureau politique du Courant Démocratique, il a noté que le jeune tunisien a avoué appartenir à Daech dans le cadre de l’enquête dont il fait l’objet. « Il est accusé d’appartenir à l’organisation terroriste, d’avoir pris pour cible une patrouille sécuritaire et d’avoir égorgé un militaire qatari. Avant sa condamnation, le jeune Fakhri Landolsi a passé trois mois dans un hôpital psychiatrique », a écrit Mohamed Ammar sur sa page Facebook.
Il a, dans ce contexte, affirmé que la coopération est totale entre les autorités qataries et tunisiennes. « Ces dernières, en collaboration avec leurs homologues qataries, font le nécessaire pour faire appel à la condamnation à mort. Ce qu’il faut savoir, c’est que le Qatar fait très bien la différence entre les actes isolés et les ressortissants tunisiens », peut-on encore lire dans son statut.
Le jeune homme, rappelons-le, n’a eu de cesse de clamer son innocence. Sa mère également, qui est intervenue sur Jawhara FM la semaine dernière, a dénoncé la condamnation à mort de son fils, affirmant qu’il était totalement innocent.
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