Le député d’Al Harak, Imed Daimi est revenu dans la soirée de lundi à mardi 29 mai sur la suspension du Pacte de Carthage suite au désaccord des signataires sur le 64ème point relatif à un changement radical du gouvernement. » Pacte de Carthage! ou la référence illusoire d’un système gouvernemental voué à l’échec puisqu’il est issu d’un conflit d’intérêts. Ce qui a été bâti sur le fallacieux ne peut pas être que fallacieux. Ce qui a été bâti sur l’élimination, la tromperie et le partage du butin ne peut pas mener à la stabilité.
Ils ont menti aux Tunisiens quand ils ont prétendu qu’ils ont formé un gouvernement d’union nationale.
Ce n’est ni un gouvernement d’union ni national. C’était un gouvernement d’intérêts mutuels, sans aucune vision, ni programme, ni harmonie…Ils se tous mis aux pieds d’Essebsi ( partis, organisations, et leur UGTT) et ils l’ont suivi jusqu’au bout.
Aujourd’hui, ils se sont divisés par ce qu’ils n’ont plus d’intérêts communs.
Un camp qui soutient Essebsi et ses balivernes pour frayer la voie à son fils en 2019, devant « méconnu » qu’ils ont ramené pour les servir mais qui s’est finalement retourné contre eux. L’autre camp souhaite se servir de cet « Illustre inconnu » ( allusion à Youssef Chahed), pour se repositionner et satisfaire une ambassade étrangère qui parie pour lui en 2019. Entre les deux camps, l’intérêt et la stabilité du pays sont en jeu et les chances qui nous restent pour sauver l’économie sont rudimentaires. »a-t-il écrit.