«Sous le régime de Ben Ali la religion était sacrée et personne ne peut la fustiger dans les médias. Ben Ali était intelligent car il savait que si vous prenez la religion pour cible, le peuple se soulèvera contre vous…» explique Imed Dghij dans son analyse de la situation actuelle après l’attentat meurtrier du musée du Bardo.
Dans une vidéo publiée sur Facebook, le leader «des hommes de la Révolution du Kram» a sévèrement critiqué la fermeture des mosquées et des écoles coraniques. Selon lui ce genre de décisions ne pourra qu’aider le terrorisme à se propager. Et pour remédier au terrorisme les responsables doivent aller au terrain pour se renseigner davantage sur les problèmes des citoyens.
Concernant l’attentat meurtrier du musée du Bardo, Imed Dghij a indiqué que contrairement à ce que tout le monde dit, cette attaque n’est pas lâche. «L’attentat terroriste n’est pas lâche. Elle s’est déroulée au cœur de la capitale, tout près de l’Assemblée des Représentants du Peuple et des casernes des forces de l’ordre» a-t-il dit en substance.
Par ailleurs, Dghij s’en est pris à trois figures de la scène médiatique, à savoir Maya Ksouri, Mohamed Boughalleb et Lotfi Laamari. Ce trio qu’il qualifie de «mercenaires, traitres et terroristes» s’est attaqué à la religion à maintes reprises selon ses dires.
Réagissant sur la marche internationale contre le terrorisme, qui aura lieu ce dimanche 29 Mars, Imed Dghij a accusé les autorités d’être les esclaves de la France avant de considérer qu’il s’agissait d’une marche d’hypocrisie.