Depuis la révolution du 14 janvier, les producteurs tunisiens se sont inscrits dans une course contre la montre pour décrocher des idées originales de caméras cachées à diffuser sur les différentes chaines de télé, pendant le mois saint. Toutefois, la plupart d’entre elles, ont pris une certaine ampleur politique. Les tunisiens, excédés de la politique, sont devenus donc de plus en plus moins nombreux à suivre ce genre d’émissions considérant qu’elles ont perdu leur goût d’antan particulièrement le coté humoristique pour se transformer en tribunaux parallèles dont l’objectif est de condamner les gens et les personnalités publiques par rapport à leurs appartenances politiques et ou idéologiques. A titre d’exemple, tantôt on essaye de vérifier le degré de patriotisme chez certaines personnalités, ou on essaye de voir la réaction des gens par rapport à l’éventuel retour de l’ex-président de la République Ben Ali. Et ce, sans oublier le fait de tomber dans le piège de la banalité et de la facilité. En effet, c’est toujours la même scène qui se répète, seuls les personnes (les invités) changent. Aucun effort d’improvisation. Entre temps, la chaîne de télévision libyenne 218 a eu l’idée de produire sa caméra cachée pour le mois saint depuis la Tunisie. C’est la jeune actrice libyenne Mounira Birwen qui en joue le rôle principal. Les scènes et les sujets changent tous les jours, et malgré la simplicité des tours, cette caméra cachée a réussi à capter du public libyen mais aussi tunisien. En effet, ce dernier, a trouvé ce qu’il cherchait (le rire) dans cette caméra cachée dont les victimes sont majoritairement des tunisiens vu qu’elle est tournée dans des espaces publics tunisiens. Et ce n’est en tout cas pas étrange, tant que le producteur de cette émission n’est autre que le fameux Raouf Kouka.
Voici une collection de quelques épisodes de cette caméra cachée, à regarder absolument: