En concédant le nul (32-32) dimanche devant le Brésil, l’équipe nationale de handball a très probablement compromis de façon quasi-définitive ses chances d’accès au tour principal du 27e championnat du monde de handball.
Pour leur troisième sortie de ce tour préliminaire, mardi 19 janvier (18H), les nôtres seront opposés à l’Espagne, champion d’Europe et du monde. On voit mal comment ils réussiraient là où ils ont échoué contre la Pologne (défaite 30-28) et le Brésil (nul 32-32).
Que de regrets, pourtant, après la confrontation de ce dimanche, menée par les nôtres de bout en bout… Pardon, sauf dans les 35 dernières secondes lorsque les Sud-Américains, déjà menés à la mi-temps (20-16) ont su refaire un retard de deux buts. Malheureusement, une erreur de Mosbah Sanaï a permis à l’adversaire d’égaliser.
Déjà, après les dix premières minutes du second half, le Brésil avait refait un retard de quatre buts.
Et, comme pour ajouter à la frustration des hommes de Sami Saidi, un ballon d’Anouar Ben Abdallah à la dernière seconde a donné l’impression de se terminer en but, celui de la victoire. Malheureusement, l’arbitre danois n’accorde pas le but, le ballon n’ayant pas franchi entièrement la ligne comme l’ont montré attesté les images TV.
Adossée à un excellent gardien Mehdi Harbaoui (8 arrêts en seconde période), et comptant sur un bon Mohamed Amine Darmoul, auteur de 9 buts et élu meilleur joueur du match, l’équipe nationale aurait pourtant dû, et pu gagner ce match. Mais il lui faudra apprendre à gérer les dernières secondes des deux mi-temps. Une question d’expérience ?
La Tunisie risque pour la suite de son Mondial de jouer pour la 25e à la 32e place au sein de la coupe du Président, en dehors des 24 nations du tour principal.
Pour échapper à ce triste sort, il faudra batte l’Espagne. Une sorte de mission impossible, faut-il l’admettre.
H.A.