Le chef du gouvernement d’union nationale Youssef Chahed semble déterminé à tenir les promesses qu’il a faites lors de son passage devant les députés de l’Assemblée des Représentants du peuple le 11 septembre dernier pour l’obtention du vote de confiance aux nouveaux membres de son gouvernement.
La loi de finances 2018 sera donc l’instrument majeur auquel aura recours Youssef Chahed pour atteindre les objectifs fixés, en priorité, à l’instar de la maîtrise de la masse salariale à 12,5% en 2020 contre 14% actuellement, la stabilisation de l’inflation autour de 3%, la réduction du déficit budgétaire de 7% à 3% ainsi que le maintien du niveau d’endettement du pays à 70%.
On apprend de source très bien informée, que des mesures fiscales pratiques permettant de garantir un équilibre financier sans pour autant toucher au pouvoir d’achat du citoyen notamment de la classe moyenne ont été décidées dans ce contexte. Une série de réformes structurelles seront entreprises en vue de relancer l’économie nationale. Il s’agit de :
*Favoriser les Partenariats Publics/Privés (PPP)
*Soutenir les PME qui constituent le tissue économique du pays en créant un fonds de soutien en leur faveur.
* La mise en place d’une loi de change révolutionnaire
*Soutenir l’exportation
*Promulgation de la loi d’urgence économique afin de permettre au gouvernement de contourner les obstacles bureaucratiques et d’accélérer la réalisation des grands projets
*Entamer une réforme de la fonction publique.
* Une meilleure gouvernance du système de compensation pour faire face aux utilisations frauduleuses et venir en aide aux classes sociales fragiles.
*Améliorer les prestations sociales dans les différentes institutions publiques (Hôpitaux, moyens de transport en commun etc.)
*Révision du régime forfaitaire.
*Le ciblage des évadés fiscaux.
D’après la même source, telle sera l’orientation et les grandes lignes de la loi des finances 2018 pour sortir le pays de la crise économique qu’il traverse depuis 2011.
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