Les manifestations exprimant le refus des terroristes se poursuivent
Le retour des terroristes tunisiens des zones de conflit est plus que jamais au cœur d’une grande polémique, d’une vive opposition, d’une grande peur et d’un grand laxisme de la part des dirigeants d’Ennahdha.
Alors qu’à Tunis et ailleurs, on manifeste et exprime un refus contre ce retour annonciateur de tous les dangers, on apprend que pas moins de huit cents terroristes sont d’ores et déjà revenus au pays ces derniers temps. Au ministère de l’Intérieur, on ne panique pas outre mesure, puisque les services de sécurité détiennent toutes les informations et toutes les données les concernant. En même temps, on reconnait qu’il existe éventuellement d’autres « revenants » qui ne sont pas connus.
Face au consensus populaire, une seule voix discordante, celle de Rached Ghannouchi qui continue à développer un discours empreint de duplicité. A Kairouan, il a réaffirmé récemment que personne ne peut s’opposer au retour des terroristes parce que la Tunisie ne peut se permettre d’imposer aux autres nations ces individus. Le leader d’Ennahdha soutient que le terrorisme est une maladie qui requiert un traitement judiciaire et sécuritaire et que les ‘patients’ qui rentreront auront besoin de soins d’ordre culturel et psychiatrique.