Construit en grande pompe sous l’appellation de l’immeuble des deux Avenues celle de Bourguiba et de Paris, l’hôtel international aura animé le centre ville pendant de très longues années.
Entouré de lieux mythiques de la grande artère de la capitale, le café de Tunis – aujourd’hui Banque de l’habitat – le café de Paris et l’Univers et à mi-chemin entre la Cathédrale de Tunis et l’hôtel Africa, l’hôtel El Hana n’est plus que l’ombre de lui-même.
Feu Ali Mhenni, son propriétaire, doit se retourner dans sa tombe lui qui voulait en faire un fleuron du tourisme dans la capitale. En raison de mauvaise gestion et de plusieurs dissensions entre héritiers, l’hôtel est en redressement judiciaire.
Aujourd’hui, avec l’accumulation de lourdes factures impayées, l’hôtel a été privé d’eau et d’électricité et a été déserté par les touristes qui y séjournaient. Il semble que pas moins de 150 clients ont quitté l’établissement en deux jours.
Il faut rappeler que l’établissement est confronté à plusieurs problèmes notamment d’ordre social.
Les agents de l’hôtel avaient entamé un sit-in ouvert pour protester contre le manque d’effectifs, la précarité de leurs situations professionnelles et pour réclamer leur droit à l’activité syndicale.
F.B