Il n’y a pas qu’en Tunisie que le secteur de l’éducation est en crise. C’est un phénomène mondial qui s’explique par plusieurs facteurs, qu’ils soient économiques, psychologiques, sécuritaires ou sociaux. Les conséquences sont directes: l’abandon scolaire a explosé.
La situation s’est davantage compliquée après la crise sanitaire de la COVID-19 en 2020. Pour faire face à ces défis, plusieurs dispositifs ont été mis en place, notamment pendant la COVID-19, à l’instar de l’enseignement à distance afin de permettre à tous les apprenants d’apprendre.
Or, force est de constater que de nombreuses disparités existent entre plusieurs pays. Les nouvelles technologies, dans ce contexte, constituent une question centrale. Elles peuvent, en effet, permettre de réduire les inégalités et d’améliorer l’enseignement.
Toutes ces problématiques, et bien d’autres, ont été discutées ce mardi 24 octobre 2023 lors d’une conférence internationale organisée à Tunis, sous l’égide du Chef du gouvernement, Ahmed Hachani. Le thème n’a pas été choisi au hasard: l’abandon scolaire: diagnostics et solutions pour une éducation de qualité et accessible à toutes et à tous.
Riche a été le programme. Pour l’exécuter et animer les panels de qualité, plusieurs experts étaient présents. Il y avait, également, le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri. Il y avait également Hatem Ben Salem, ancien ministre de l’Éducation, ancien président de l’Institut Tunisiens des Études Stratégiques relevant de la présidence de la République. Les experts sont issus de plusieurs nationalités: France, Chine, Tunisie… L’organisation d’un tel événement est assurée par le ministère tunisien de l’Éducation, et d’organisations internationales comme l’UNICEF et l’Organisation Arabe de l’Éducation.
Photos et travail journalistique: Riadh Sahli