Petrofac : le point de non retour?

Le groupe Petrofac, ayant décidé de quitter définitivement l’île de Kerkennah, a entamé des négociations avec le gouvernement d’union nationale, en vue de renoncer à cette décision qui coûterait cher à la Tunisie.
Les premiers résultats des négociations sont plutôt rassurantes étant donné que Petrofac n’a pas fermé la porte du dialogue. Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement, a indiqué que si les protestataires acceptent les solutions présentées par le gouvernement, il serait possible que Petrofac renonce à sa décision.
Les protestataires, pour leur part, ont tourné le dos aux tentatives du gouvernement de trouver un terrain d’entente et réclament 10 millions de dinars au lieu des 2,5MD proposés, revendiquant également l’arrêt des poursuites à l’encontre des gens ayant causé des dégâts, lors des manifestations.
Le gouvernement se trouve,ainsi, dans l’impasse, vu l’impossibilité d’établir un dialogue constructif avec les représentants de p de l’île de Kerkennah.
Le gouvernement avait négociations dans le cadre des négociations proposé  un ensemble de solutions au profit des chômeurs de l’île dont la création d’une société de services avec un capital de 2.5 millions de dinars qui embaucherait 50 parmi les sittineurs ayant un niveau scolaire inférieur au Bac.
Pour ceux qui ont des diplômes supérieurs,  ils seront intégrés progressivement dans la fonction publique et bénéficieront, en plus, d’une prime jusqu’à leur intégration.
Propositions rejetées par les protestataires, d’où la décision de départ.
Les déclarations du porte parole du gouvernement,  n’ont fait que confirmer que l’affaire Petrofac a atteint un point de non retour.

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