Fidèle à lui-même et à ses méthodes criminelles, l’armée de l’occupant sioniste – ou le Mossad ? – a assassiné, ce mardi 2 janvier 2024, le vice-président du bureau du mouvement de la Résistance palestinienne (Le Hamas), Salah Arouri. C’était lors d’une attaque au drone perpétrée contre un bureau du groupe au Liban.
Âgé de 51 ans, le défunt est né près de Ramallah, dans une ville appelée Aroura sur la rive Ouest de Jérusalem. C’était en 1966. Diplômé en Charia Islamique au sein de l’Université Al Khalil à Jérusalem Ouest, Salah Arouri, selon l’agence Anadolu, a rejoint les Frères Musulmans. En 1985, il a rejoint le Travail estudiantin islamique à l’Université Al Khalil.
Après la mise en place du Hamas en 1987, Salah Arouri l’a rejoint. Entre 1990 et 1992, il a été arrêté administrativement, c’est-à-dire sans jugement à cause de ses activités au sein du Hamas. Salah Arouri fait partie des fondateurs des forces d’Ezzeddine Al Qassem, la résistance palestinienne face à l’occupant criminel sioniste.
Dans le passé, en 1992, il a été condamné à 15 ans de prison pour « la formation des premiers groupes d’Al Kacem ». Il a une fois encore été arrêté par l’armée de l’occupant en 2007. Sa détention a duré 3 ans – jusqu’en 2010 -.
C’est à l’issue de ces événements qu’il a été renvoyé vers la Syrie. Il y a résidé pendant 3 ans, pour ensuite prendre la direction du Liban. Après sa libération en 2010, le défunt a été nommé membre du bureau politique du Hamas.
Il a fait partie des négociateurs ayant permis la libération de plusieurs prisonniers israéliens en 2011, avec la médiation de l’Égypte. En échange, à l’époque, 1027 Palestinien(ne)s ont été libéré(e)s. Le 9 octobre 2017, Salah Arouri a été élu vice-président du bureau politique du mouvement de la Résistance Palestinienne (Hamas). Paix à son âme.
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