Il levait les fonds… Il recrutait… Il formait les nouveaux venus… Il facilitait les voyages des combattants de Daech. Tarek Al Harzi était un pion majeur dans l’Etat Islamique, a rapporté Jeff Davis, porte-parole du ministère américain de la Défense. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait offert 3 millions de dollars pour des informations sur Tareq al-Harzi dans le cadre du programme «Rewards for Justice».
Condamné par contumace à 24 ans de prison par la justice tunisienne pour son implication dans des affaires de terrorisme, Tarek a été tué «par une frappe de la coalition le 16 juin à Shadadi», dans la province d’Hassaké au nord-est de la Syrie. En plus du recrutement et de la formation des nouveaux djihadistes, ce Tunisien a participé aux «achats et au transport d’armes depuis la Libye jusqu’en Syrie».
Selon Jeff Davis, ses interventions ne se sont pas arrêtées à ce niveau. Tarek Al Harzi a également joué un rôle important dans la coordination et la facilitation des attaques suicide en Irak avec des véhicules piégés.