Quid de la “police africaine” à Sfax ?

Les autorités sécuritaires sont parvenues, le 25 août à Sfax, à l’arrestation de 6 personnes originaires d’Afrique subsaharienne. Selon un communiqué rendu public par le ministère de l’Intérieur, les suspects appartenant à une association de défense des droits des “Africains” en Tunisie, ont été arrêtés pour “formation d’un groupe ayant pour objectif d’atteindre aux personnes ou aux biens, l’arnaque, l’usurpation d’identité et de l’escroquerie et le vol”.

Selon le même communiqué, cette descente a eu lieu suite à deux plaintes déposées auprès des autorités sécuritaires, l’une par une dame qui a déclaré avoir fait l’objet d’un crime de vol perpétré par 20 “Africains” appartenant à l’association, et l’autre par un citoyen qui a révélé le vol de son passeport par le même groupe qui se permet l’exercice des fonctions des unités sécuritaires.

Les agents de la Garde nationale ont réussi à saisir un PC, 4 passeports, 1 appareil sans fil, 11 téléphones portables ainsi que d’autres documents et objets.

Faut-il rappeler que la question de la communié africaine en Tunisie fait l’objet d’un grand débat vu que cette communié ne cesse de subir plusieurs formes de discrimination dont notamment la violence physique.
Toutefois, la monté de nombre de ces migrants (selon les dernières statistiques, on compte plus de 12000 étrangers originaires d’Afrique subsaharienne résidant en Tunisie) est à l’origine de grands soucis notamment sécuritaire.

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