Le remaniement ministériel traduit l’attachement d’Ennahdha à la stabilité politique et gouvernementale. C’est ce qu’a déclaré le président du parti islamiste, Rached Ghannouchi lors d’une réunion avec les membres du bloc parlementaire d’Ennahdha. « Il fallait se contenter d’un remaniement partiel, puisque les remaniements globaux du passé ont apporté les mêmes résultats », a-t-il précisé.
Rached Ghannouchi a souligné que le gouvernement actuel n’est pas celui d’Ennahdha. Son parti, assure-t-il, s’est contenté d’améliorer sa présence. « Nous avons déposé notre veto contre certains ministres qui n’étaient pas à leur place. Nous avons vaincu ce que nous considérons comme de la corruption. Nous pouvons donc dire que nous avons déposé notre veto contre les membres corrompus du gouvernement. La plupart sont partis », a-t-il expliqué.
D’autre part, le chef islamiste considère que le pays a encore besoin d’un consensus. De ce fait, Ennahdha, selon son président, reste attachée à « l’ouverture du dialogue entre la Kasbah et Carthage ». « Les dialogues doivent rester ouverts avec tous, y compris avec Nidaa Tounes », a-t-il ajouté.
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