
La nouvelle Troïka : Slim Riahi, président de l’Union Patriotique Libre (à gauche), Hafedh Caïd Essebsi, directeur auto-proclamé de Nidaa Tounes (au centre), et Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha (à droite)
Réunis jeudi 14 décembre 2017, les partis de la nouvelle Troïka ont d’ores et déjà commencé à tirer à boulets rouges sur leurs opposants. Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha a affirmé que les trois partis condamnent les agissements de certains partis politiques signataires du pacte de Carthage. « Ils ont déçu le gouvernement », a-t-il ajouté.
La déception a commencé, poursuit le leader islamiste, lorsque la moitié des députés d’un certain bloc n’a pas voté en faveur de la loi de Finances 2018. Seuls 4 députés ont voté, dans un autre bloc parlementaire, sur 21, pour le texte. Voulait-il parler d’Afek Tounes et d’Al-Horra de Machrou3 Tounes ? Possible.